Trail
Résultats La Nuit des Cabornes
2 septembre 2022 - Saint-Romain-au-Mont-d'Or (69)
Cet évènement est terminé depuis le 2 sept. 2022
La dernière édition a eu lieu le 6 septembre 2024
Résultats de l'épreuve La Nuit des Cabornes 2022
- 10km, course qui a eu lieu le vendredi 2 septembre 2022 à Saint-Romain-au-Mont-d'Or (69).
Terminé depuis 2 ans
Organisateur : SAONE MONT D'OR NATURE
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Je suis finisher du 10 km
Je suis finisher du 10 km
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Résultats Trail Nocturne
Dossard | Nom | Catégorie | Temps | Allure | Pl.Cat | |
17 |
HITTINGER Nathanael
|
H ES | 0:43:34 | 4.21 | 1 | |
212 |
THIEBAULT Louis
|
H M0 | 0:44:03 | 4.24 | 1 | |
264 |
MOREAU Guillaume
|
H SE | 0:46:10 | 4.36 | 1 | |
4
|
204 |
SERODON Guillaume
|
H SE | 0:49:32 | 4.57 | 2 |
5
|
39 |
NAIR Oukacha
|
H SE | 0:50:12 | 5.01 | 3 |
6
|
168 |
MONBON Joseph
|
H M0 | 0:51:03 | 5.06 | 2 |
7
|
93 |
AUBOUSSIER Julien
|
H M1 | 0:51:29 | 5.08 | 1 |
8
|
254 |
RAISIN Malo
|
H SE | 0:51:30 | 5.09 | 4 |
9
|
244 |
TERRIER Lionel
|
H M2 | 0:51:38 | 5.09 | 1 |
10
|
240 |
CHASSING Corentin
|
H JU | 0:52:18 | 5.13 | 1 |
Dossard | Nom | Catégorie | Temps | Allure | Pl.Cat | |
7 |
DONADILLE Melanie
|
F SE | 1:00:25 | 6.02 | 1 | |
146 |
FERRAND Alice
|
F ES | 1:03:08 | 6.18 | 1 | |
186 |
LAIEB Sonia
|
F M2 | 1:03:23 | 6.2 | 1 | |
4
|
5 |
DEBARNOT Celine
|
F M0 | 1:03:25 | 6.2 | 1 |
5
|
119 |
BRETHERTON Nadege
|
F M2 | 1:03:29 | 6.2 | 2 |
6
|
55 |
DYKCIK Amelie
|
F M1 | 1:03:32 | 6.21 | 1 |
7
|
48 |
LAFFORGUE Claire
|
F SE | 1:04:59 | 6.29 | 2 |
8
|
172 |
MENDIL Mathilde
|
F SE | 1:05:53 | 6.35 | 3 |
9
|
206 |
LEYDIER Margaux
|
F SE | 1:07:29 | 6.44 | 4 |
10
|
262 |
PERROT Anne-Laure
|
F M0 | 1:07:59 | 6.47 | 2 |
Résultats complets
Détails du parcours
2 récits de course et commentaires
PR sur une 8e participation à la NDC!
Très sympa, des bénévoles au top! Course toujours aussi belle, encore plus la nuit!
Encore un trail, encore une course...Mais celle-là fut particulière ; non pas parce qu'elle se passa de nuit, mais bien parce qu'elle fut partagée avec une « branche généalogique ».
Reprenons chronologiquement les faits. Arrivée sur les lieux en fin d'après midi, acclimatation et découverte de la région. Le premier mot qui me vint : « accidenté ». Et je ne m'étais pas trompé.
Me voilà déjà sur la ligne, en short, frontale sur la tête et dossard sur le ventre. La luminosité baisse peu à peu. Devant moi, c'est l'inconnu, 22kms d'incertitude, un mur de 1000 m à franchir... Pas le temps de trop réfléchir. Un départ à l'ancienne « 10 9 8 7 6 ...Partez » et la nuée de lucioles s'élance à l'assaut de la première difficulté : le Mont Thou.
Lire la suiteRaide la route, puis nous nous échappons sur un chemin plus raide encore ; la troupe s'essouffle et finit par marcher. Ouf, je peux récupérer quoique la marche est active. Les gens autour de moi papotent comme si le pourcentage ne les atteignait pas. Des grappes de coureurs me doublent à droite, à gauche, mais finalement me tirent vers le haut. Je finis par allumer ma frontale, signe qu'autour de moi, ça commence à se clairsemer. La nuit est belle, la température idéale, le souffle est court mais toujours bien sonore. Je file devant les curiosités locales : les Cabornes, sur un chemin éclairé de mille feux. Après quelques encouragements de bénévoles bien placés, le sommet se découvre et nous découvre.
Pas le temps de faire trop connaissance que déjà me voilà happé par la première vraie descente. Mes sens sont tous en éveil et le souffle des coureurs derrière moi, m'oblige à ouvrir de mon sabre laser l'épaisseur de la nuit. Puis c'est le trou noir, je monte, je descends à petit rythme sur ce magnifique grand huit naturel. Un serpent de lumière zèbre l'obscurité et je fais corps avec lui. La musique gagne peu à peu mes oreilles et les lumières et « flon flon » du ravito s'offrent à moi. Un « Tuc » et je repars à travers le dédale d'un joli bâtiment.
Puis la partie la plus roulante du parcours, en sous bois, route et chemins. La course semble s'accélérer, je vole, je plane et... m'écrase lourdement au 16,5e km ! Je me lève, tout fonctionne, je n'ai pas le temps de m'apitoyer sur mon sort, je repars ; le souffle est moins fluide, quelque chose me titille dans la poitrine, mais qu'importe un escalier improbable au milieu de nulle part apparaît agrémenté d'une musique entraînante : mais où suis-je ? Ai-je fait le saut dans un monde parallèle celui de Lewis Caroll ? Je m'attends à voir un lapin pressé, une rose rouge qui parle ou bien une carte me barrer le chemin ou me laisser sur le carreau.
Les montées s'enchaînent, je crois cependant reconnaître les lieux, mais non je suis complètement perdu : les loupiotes et traces de peinture me rassurent et me guident vers cette ultime descente caladée et finalement très technique qui me ramène sur la ligne d'arrivée que je franchis avec un certain plaisir sous les vivats de mes supporters inquiets.
C'est fini, je l'ai fait, heureux et enfin détendu, je pourrais dire « J'y étais ! ». Merci aux organisateurs qui n'ont pas ménagé leur peine, merci aux « cousins »de presque Couzon de m'avoir si chaleureusement soutenu après avoir couru un 10 km endiablé. A bientôt